"Aux Etats-Unis contrairement à la France, la relation de travail, sauf exception, ne se matérialise pas par la signature d’un contrat de travail et l’emploi est dit "at will" c’est-à-dire qu’il est à la discrétion de l’employeur qui peut le rompre à tout moment sans motif, sans préavis et sans procédure particulière, sauf bien entendu abus de droit" explique Marion Kahn-Guerra, avocate spécialisée dans le droit du travail.
Malgré la flexibilité du droit du travail américain, une protection existe selon elle : "Il s’agit du WARN Act de 1988 (Worker Adjustment and Retraining Notification Act) qui prévoit, en cas de licenciements collectifs, l’obligation pour les employeurs de plus de 100 salariés, de respecter un préavis de 60 jours, sauf exceptions (par exemple si le nombre de licenciements est compris entre 50 et 499 et que le nombre de personnes licenciées représente moins de 33% des effectifs)".